L’agence de notation Fitch a indiqué envisager d’abaisser d’ici à dix ans la note des pays touchés par le vieillissement de leur population... s’ils ne réforment pas leurs systèmes de retraite. Le titre du rapport dévoilé par Fitch est sans équivoque : « Le coût du vieillissement : la deuxième crise budgétaire ». Selon l’agence, les pays concernés vont devoir augmenter la productivité du travail ainsi que les taux de participation aux systèmes de retraite. Sans de telles réformes, beaucoup risquent de devoir agir dans l’urgence avec le risque d’être incapables de se financer sur les marchés ou de verser les pensions aux cotisants. En France, comme vous le savez, une réforme des retraites a été réalisée par Nicolas Sarkozy. Preuve que celle-ci a manqué d’ambition, l’actuel locataire de l’Elysée va lancer une nouvelle refonte dans le courant de l’année. Nous pouvons d’ores et déjà vous le dire, cette révision du système de retraites ne résoudra aucunement le problème. Les syndicats hurleront au scandale, un effort minime sera réalisé et le problème sera repoussé de quelques années. Le meilleur moyen de préparer sa retraite reste d’épargner et d’investir pour préparer la fin d’un système non viable.mercredi 30 janvier 2013
Retraites : ne comptez que sur vous-même...
L’agence de notation Fitch a indiqué envisager d’abaisser d’ici à dix ans la note des pays touchés par le vieillissement de leur population... s’ils ne réforment pas leurs systèmes de retraite. Le titre du rapport dévoilé par Fitch est sans équivoque : « Le coût du vieillissement : la deuxième crise budgétaire ». Selon l’agence, les pays concernés vont devoir augmenter la productivité du travail ainsi que les taux de participation aux systèmes de retraite. Sans de telles réformes, beaucoup risquent de devoir agir dans l’urgence avec le risque d’être incapables de se financer sur les marchés ou de verser les pensions aux cotisants. En France, comme vous le savez, une réforme des retraites a été réalisée par Nicolas Sarkozy. Preuve que celle-ci a manqué d’ambition, l’actuel locataire de l’Elysée va lancer une nouvelle refonte dans le courant de l’année. Nous pouvons d’ores et déjà vous le dire, cette révision du système de retraites ne résoudra aucunement le problème. Les syndicats hurleront au scandale, un effort minime sera réalisé et le problème sera repoussé de quelques années. Le meilleur moyen de préparer sa retraite reste d’épargner et d’investir pour préparer la fin d’un système non viable.vendredi 25 janvier 2013
Quand la Chine fait l'inverse de la France
« Ahhh mais tout ça, c’est la faute de la mondialisation ! ». Voilà une affirmation qui fait de plus en plus recette en France, que ce soit sur les plateaux de télévision, à la machine à café des entreprises ou sur les marchés (de bouche, bien sûr). Les politiques français ont, il est vrai, bien œuvré en ce sens, leur objectif étant au final de se dédouaner de la situation dans laquelle notre pays se trouve.
Au travers de la mondialisation, c’est bien évidemment la concurrence forcément « déloyale » des pays émergents qui est visée. « Nous ne nous battons pas avec les mêmes armes », ne cessent ainsi de répéter les défenseurs d’un protectionnisme qui ne dit pas son nom. Malheureusement, ce raisonnement ne tient pas. D’ailleurs, même lorsque nous avons le choix des armes, nous préférons nous faire hara-kiri plutôt que de combattre pour renforcer notre attractivité économique.
L’exemple de la Bourse est à ce titre frappant. Conscientes des lacunes affichées par les marchés financiers chinois et parce que la Bourse est un rouage indispensable au développement économique, les autorités de Pékin ont décidé de mener des réformes. Pour commencer, les étrangers sont désormais les bienvenus : leurs plafonds individuels et collectifs d’investissement ont été substantiellement relevés. Les coûts de transaction ont été réduits tandis que la fiscalité des dividendes a été allégée. Enfin, la place de Shanghai est même allée jusqu’à encourager les entreprises à distribuer au moins 30 % de leurs bénéfices sous forme de dividendes... Qu’a fait le gouvernement français au cours des derniers mois ? Il a créé une taxe sur les transactions qui conduit à une hausse des coûts pour les investisseurs, il a alourdi la fiscalité des dividendes et passé son temps à critiquer les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires. Il s’agit là d’une politique diamétralement opposée à celle de Pékin. Est-ce la faute de la Chine si les investisseurs étrangers ne regardent plus la Bourse de Paris ? Evidemment, non...
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