jeudi 30 septembre 2010

Capitalisme et progrès humain

Un certain nombre de Français se méfient du capitalisme. Quelques dirigeants de haut rang ont d’ailleurs, par le passé, fait montre d’une même suspicion à son encontre. Pour une part importante de nos concitoyens, le capitalisme est associé à l’exploitation de l’homme (comprendre la majorité) par l’homme (comprendre une minorité), à la loi de la jungle qui ravale le pauvre et le faible (individu comme état) à des entités négligeables ainsi qu’aux désordres écologiques engendrés par l’industrialisation et la transformation des ressources naturelles. La liste des méfaits qui lui sont associés est telle (guerres, famines, etc.) que nous vous livrons une version résumée. Pour les tenants de ce discours, le monde va à sa perte et rien de bon n’est à conserver dans la marche actuelle de l’Histoire. à cela, nous pouvons opposer quelques données simples. L’enrichissement des populations mondiales, rendu possible par l’adoption quasi planétaire des règles du capitalisme, est ainsi à mettre en rapport avec la baisse drastique du nombre de conflits armés dans le monde. Dans le même temps, comment peut-on occulter le recul de la pauvreté à l’échelle de la planète ? Ainsi et selon les récentes données fournies par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), la  proportion des habitants des pays en développement vivant en dessous du seuil de pauvreté est passé de 46 % à 27 % entre 1990 et 2005. Le développement économique de l’Inde, de la Chine, du Brésil et de nombreux états à travers le monde est en cause. Et celui-ci obéit, en dépit de certains spécificités locales, aux règles dites « du marché ». Si le capitalisme ne saurait être parfait (il a toutefois fait preuve de son efficience économique), il ne peut pour l’heure qu’être associé au progrès, n’en déplaise à certains.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire