La cinquième édition du rapport Paying Taxes 2010 présenté par PwC (le cabinet d’avocats Landwell & Associés pour la France), en partenariat avec la Banque mondiale et la SFI, vient d'être publié. Nous n'avons pas résisté à l'envie de relayer le passage suivant :
" S’agissant du taux d’imposition, la France est 163ème (165ème l’an passé) avec un taux de 65,8 %, presqu’en queue des pays européens, seule l’Italie faisant pire avec 68,6%. La moyenne de l’Union européenne se situe à 44,2 %, l’Allemagne s’établissant à 48,2 %. « Cette position est surtout due au poids des cotisations sociales supportées par les entreprises françaises, l’impôt sur les bénéfices étant faible, notamment parce que les cotisations sociales et les autres impôts, importants dans notre pays, y sont déduits du bénéfice imposable », explique Philippe Durand, associé chez Landwell & Associés. Il faut d’ailleurs relever que l’entreprise type qui sert de base à ce calcul fait qu’elle échappe à beaucoup des impôts sectoriels dont la France est « spécialiste », ce qui contribue probablement à améliorer la place de la France dans cette étude ".
Une grande réforme de la fiscalité française est certes nécessaire. Le Président de la République ne s'y trompe pas. Elle doit toutefois s'accompagner d'une profonde révision des dépenses publiques et de notre système de protection sociale. Malheureusement, les premières orientations évoquées par la presse sont loin du compte.
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