La réunion vendredi 14 et samedi 15 octobre à Paris des ministres des Finances du G20 a débouché sur un accord concernant la régulation des flux « spéculatifs » de capitaux vers les pays émergents. Actuellement, les écarts de taux d’intérêt débouchent sur d’importants déséquilibres au niveau mondial. Les investisseurs profitent des taux d’intérêt particulièrement bas proposés dans les pays occidentaux (de 0,25 % à 2 %) pour emprunter des liquidités qu’ils vont placer dans les pays émergents où les taux vont de 5 % à 10 %. Ces afflux de capitaux conduisent à une appréciation des devises émergentes, à une perte de compétitivité et à un regain d’inflation dans les pays concernés, ce qui conduit ces derniers à réclamer le droit de contrôler les flux entrants. La régulation serait la solution, à en croire les responsables politiques. Aucun n’admettra pourtant que c’est justement la régulation des taux d’intérêt par les banques centrales qui conduit, en amont, à de tels déséquilibres...
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