Alors que la France, en récession, endettée et désindustralisée, se refuse toujours à envisager l’exploitation de ses réserves naturelles de gaz de schiste pour des motifs idéologiques, d’autres font la démonstration qu’il est possible de concilier les différents points de vue, et ce sans intervention publique. Aux Etats-Unis, des groupes énergétiques et des organisations non gouvernementales (ONG) se sont en effet entendus pour définir de nouvelles normes dans le domaine de la fracturation hydraulique. Pour rappel, cette méthode, consistant à injecter de l’eau, du sable et des agents chimiques en profondeur pour libérer le gaz de schiste, est accusée dans certains cas de polluer les nappes phréatiques et l’air. Le Center for Sustainable Shale Development (CSSD), qui aura pour vocation de définir les standards du secteur pour le nord-est des Etats-Unis, comptera de fait un conseil d’administration composé à parts égales de représentants de l’industrie énergétique, d’associations écologistes et d’indépendants. Voilà qui pourrait donner des idées aux Verts français s’ils consentent à retrouver une certaine foi dans l’économie, l’innovation et la technologie. Leurs homologues américains ont ainsi non seulement admis que l'exploitation du gaz de schiste était inévitable mais également qu’elle pouvait se faire sans causer de dommages à l’environnement.
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